Résumé
Dans ce projet nous souhaitons développer une nouvelle génération de contrôles d’accès au Cloud par l’intermédiaire de contrôleurs virtualisés se trouvant eux-mêmes dans le Cloud. Du point de vue technique, les machines virtualisées de contrôle font appel à la fois à des contrôles côté clients et des contrôles côté réseau pour l’accès au Cloud. Les techniques que nous développerons correspondent à la génération des « Software Defined Networking » qui permettent de dissocier le plan de contrôle du plan de commande. La puissance du contrôle dans le Cloud permet un développement de services réseau à forte valeur ajoutée indépendants des spécificités des équipementiers. Ces contrôles permettent la prise en charge des flots utilisateur et l’urbanisation, c’est-à-dire le placement des machines virtuelles, en tenant compte de très nombreux paramètres pour optimiser les performances, la fiabilité, la consommation énergétique, le coût, etc. Les contrôles, que le projet RAVIR souhaite développer, concernent un environnement comme celui décrit à la figure suivante dans laquelle la box d’accès ou Access Box (AB) est la partie privée du réseau.
Étant donné le nombre de plus en plus important de machines virtuelles, 600 millions dans le monde actuellement, les migrations deviennent capitales. D’un côté, l’IETF normalise deux protocoles distribués pour réaliser ces migrations à haute vitesse : TRILL (Transparent Interconnection of Lots of Links) et LISP (Locator/Identifier Separation Protocol). D’un autre côté, l’Open Networking Foundation (ONF) pousse le protocole OpenFlow. Les contrôles de ces technologies peuvent utiliser le SDN (Software Defined Networking) qui par sa puissance leur permettra d’apporter les hyper hauts débits nécessaires à l’optimisation des Clouds et de leur accès.